Entrez Faites vous annoncez

ah... alors je sens que nous allons nous entendre sur la question du gosier. Simplement laissez moi quelques minutes le temps de trouver où ma femme a planqué les bonnes bouteilles.

Les temps sont dures...

Le Grand Commandeur sourit à son interlocuteur

Je vous en prie , faites !!

Il s'avance, penaud, sans trop savoir c'qu'il fout là en fait. D'voir les gardes, ça l'met direct mal à l'aise.

- Salut. J'suis Ombre. L'baron m'a dit d'v'nir, j'sais pas trop c'qu'il m'veut.

L'homme est mal habillé, pieds nus, un baton dans son dos pour toute défense et un couteau à sa ceinture. Il n'aime pas trop tout ça. Il baisse la tête.

- Mouais, l'dérange pas, j'suis pas à ma place. J'vais r'tourner à la mine.

Florentin, le régisseur du domaine vit au loin un homme à la rile.
Pressant le pas, vu 'heure il devait s'agir d'un pauvre hère , nus pieds et crasseux, qui venait demander asile à l'hospice.
Tendant l'oreille, il cru entendre Baron... et " Mouais, l'dérange pas, j'suis pas à ma place. J'vais r'tourner à la mine. '
L'homme semblait repartir, Florentin le héla de sa grosse voix.

Hep vous là bas, n'ayez point peur et entre donc. J'me présente Florentin , le régisseur du Domaine. C'est pour le gîte et le couvert à l'hospice ?

Il s'arrête en sursautant quand on le hèle, sortant prestement son couteau de sa ceinture de la main gauche et chopant son bâton de la droite, prêt à faire des moulinets avec. Il s'tourne et découvre l'intendant.

- Bah non, j'me suis fabriqué une cabane. J'sais pas pourquoi j'suis là. J'aurais pas du v'nir, j'suis pas habillé prop' pour dormir dans un castel. J'vas m'en r"tourner chez moi.

Il observe l'intendant, de haut en bas, le jaugeant et range ses armes.

- J'suis pas un mendiant ! C'pas pa'ceque j'sais pas les manières qu'j'suis mendiant. J'suis gueux, mais j'suis pas mendiant !

Pas commode l'Ombre, mais il a sa fierté, même s'il ressemble pas à grand chose, avec ses vieux oripeaux sur le dos.

Wyn qui passait dans la cours entendit Florentin parler à quelqu'un dont il avait déjà entendu la voix. Il s'approcha de la grille et découvrit Ombre. Il sourit aux deux hommes en s'approchant.

- Bonjour Florentin

Puis se tournant vers Ombre il lui dit :

- Bonjour mon ami, comment allez vous? Je suis heureux de vous accueillir à Tracy. Quel bon vent vous amène t il ici?

Décidément, y'avait beaucoup d'monde.

- Salut, l'héros. Ca va et toi ?

Quand il l'interroge sur ce qu'il fait là, le gueux hausse les épaules.

- J'sais pas. L'baron m'a dit d'venir, alors j'suis v'nu. Mais la baronne parlait d'moi comme si j'étais un bestiau, alors j'sais pu.

Il soupire, et baisse la tête.

- Mouais, j'aura pas du v'nir, si j'aurais su, j'aurais pas v'nu. Dis, l'nobliot, on part quand ? J'viens toujours hein ?

Un conversation accrocha les oreilles de Colvert. Une voix et un langage qu'il avait entendu il y a peu en taverne.

Tiens Ombre! Bienvenu à Tracy! On va s'en jeter un petit derrière les écoutilles pour commencer c'est pas Wyn et Florentin qui s'opposeront à mon idée.

Wyn voilà un gaillard qui pourrait bien jouer à la soule en attendant il faudrait qu'on s'en occupe pour panser de vielles plaies. Il a a malheureusement croisé du noble de la pire espèce.
Si bien que faut le comprendre, il a une certaine répulsion.
Ombre Wyn et Florentin ne sont pas nobles et travaillent ici avec nous depuis des années maintenant. Je pense qu'ils vous montreront coment on vit ici et que cela vous conviendra. Ensuite si vous vous sentez à votre aise alors vous pourrez choisir de rester parmi nous pour l'occupation qui vous ira le mieux. Et puis on vous apprendra la lecture et surtout la soule.

Bon allez! assez causé à la bonne votre! C'est une petite prune que mon épouse a stocké aux écuries histoire que je tombe pas dessus. On me l'a fait pas à moi!

Voilà que le baron s'approche, et là, pas de table pour cacher ses pieds nus et sales dessous. Il le voit de pied en cape ou plutôt de pieds en oripeaux. Ses fripes font bien piètre figure icelieu. Mais l'idée de se boire un godet n'est pas pour lui déplaire. Il fait donc quelques pas pour s'approcher, tout en ne se mettant pas dans le vent. Le bain pris dans la rivière il y a deux semaines est un peu loin. Maintenant qu'il est là, il s'en mord les doigts. Il aurait du y penser. Grommelant quelque chose comme :

- J'suis pas contre un gorgon ! T'sais parler l'baron.

Il aime toujours autant qu'on parle de lui comme s'il était pas là, et se renfrogne. Mais bon, l'idée qu'un jour, quelqu'un prenne le temps de lui apprendre à lire, écrire et compter, c'est tout ce qui compte. De mauvaise grâce, il avance jusqu'à être à portée de main du groupe d'hommes qui l'accueille. Pour une fois, pas de fouet en vue. Il regarde le baron, ses prunelles noires croisant le regard du noble.

- J'te suis, l'nobliot. Dis, comment j'dois t'ap'ler ?

Bon mon ami, pour savoir comment m'appeler c'est simple quand la baronne est là vous évitez de me taper sur l'épaule et parlant de la dernière cuite qu'on aura pris ensemble. Sinon Colvert fait l'affaire.

Fait un clin d’œil à Florentin qui l'appelle Colvert aussi quand la baronne est à 10 kilomètres.

Bon va falloir te trouver de quoi coucher, y a une petite dépendance près des écuries, tu y seras tranquille et très bien. Tu pourras voir avec Amel, ma filleule pour t'occuper un peu des chevaux. Sinon tu pourras manger en cuisine avec Agleberthe. Pour la lecture, l'écriture et compter , je vais m'en occuper.
Il faudra que tu passes à l'hospice pour arranger tes blessures.

Colvert débouche la bouteille de prune et sert trois bons verres.

Allez à la notre, ça va nous déboucher les artères.

Il écoute le baron, non sans grimacer par moment.

- J'connais rien au ch'vaux baron. Ces bestiaux c'pas pour moi, j'les vois qu'de loin.

Il soupire se demandant dans quel guêpier il est tombé. Mais pas envie d'se faire battre, alors il suit. Le regard un peu fuyant parfois, limite terrorisé à l'idée d'devoir rentrer dans l'bâtiment, mais il s'y plie, de mauvaise grâce, mais il obéï au nobliot.

Wyn avait écouté sans rien dire, mais il avait du mal à ne pas sourire aux remarques d'Ombre. Il se demandait quel genre de personnage il avait pu rencontrer pour avoir si peu confiance en lui et dans les autres. Il faudrait en effet quelque temps pour qu'il puisse apprendre que le monde avait aussi de beaux côtés.

Retirant sa chemise, découvrant les marques du fouet sur son dos, dont certaines plaies purulentes ne sont vraiment pas belles à voir, il serre les dents, arrachant les croutes qui se sont collées au linge.

Pas un son ne sort de sa bouche, tout au plus on peut distinguer une veine sur sa tempe qui bat plus fortement.

- C'part là les soins ?

Atlas se présenta devant la grille du Domaine de Tracy. Cette semaine la il avait longuement discuté avec la Baronne sur différent sujet... Mais l'un de ses sujets lui trottait continuellement dans la tête. Voulant être sur qu'il avait bien entendu et surtout compris il décida de se rendre au Domaine Tracy.

Visiblement personnes n'étaient au portail pour acceuillir les visiteurs

HHouuuhhouuu il y a quelqu'un ???

Bien le bonjour sieur Atlas, mon épouse m'avait averti de votre venue prochaine.

Bienvenue à Tracy, j'ai du m'occuper d'un brave garçon mais j'ai maintenant le temps d'aller boire une chopine avec vous.

Atlas sourit poliment

Oui je n'ai pas pu venir avant certaines affaires mon retenu dans la Capitale. Merci de l'accueil et je prendrais bien une petite chope en bonne compagnie... les tavernes de Reims sont tellement vides que boire seul j'en ai plus qu'assez.

Voila des mois qu'il n'avais plus mis les pieds à Tracy mais là il devait s'entretenir avec le baron et la baronne alors Kevin décida de se rendre au domaine de Tracy.

Esperant y croisé en passant sa cousine Marklor c'est justement d'elle qui était question. Il frappa alors a la porte du domaine attendant qu'on vienne lui ouvrir.

Vu comment on s'était occupé de lui, le gueux se casse. Pas pour dire, mais son opinion était faite.

Salut, j'me casse. j'ai mieux à faire qu'd'attendre.

Et sans rajouter, il file vers la mine.

Par Aristote, çà se bousculait à la grille. Florentin ne savait plus où donner de la tête. Il vit Ombre qui semblait pester et n'avoir pas croiser l'hospitalière. Il se frisa machinalement la moustache avant de l'interpeller. La place du baron n'était pas à ouvrir la grille.

Ombre, vous repartez ? allez retourner à l'hospice ., Sœur Marie Joseph vous y attend !

Il reconnut les sieurs Kevin et Atlas. Bien que cela faisait longtemps qu'ils n'étaient pas venus au Domaine.

Bonjour, Messires, Entrez donc et suivez moi et soyez les bienvenues !

Sieur Atlas, la baron va vous conduire Petit salon

Sieur Kevin, suivez moi au grand salon, il me semble que votre cousine est déjà arrivée.

Le régisseur le précéda et hâta le pas.

Atlas se gratta la tête en voyant un inconnu sortir de nul part disant qu'il quittait la Maison.

Merci mon ami je vais suivre le baron bonne journée à vous!

Pitou arriva dés que possible au domaine de Tracy, Colvert l'avait gentiment permis d'entré à son service afin qu'il puisse garder à sa hanche sa Fidèle.

Reconnaissant de ce geste purement amical, il vint se présenter à l'entrée pour se faire annoncer :

- Bien le bonjour,

- Je suis Pitou voyageur libre et j'aimerais rencontrer messire Colvert, afin de lui faire mes hommages et mettre ma Fidèle et moi-même à son service.

Il attendit sagement que l'on vienne le chercher, scrutant les alentours et intérieures du domaine afin de se familiariser avec les lieux.

Florentin ayant été avisé de l'arrivée d'un certain Sieur Pitou se rendit prestement à la grille.
L'homme avait fier allure et portait une jolie rapière au ceinturon.

Bien le Bonsoir, Sieur Pitou et Bienvenue au Domaine de Tracy. Avez vous fait bon chemin ?
La Baronne et le baron vous attendent au petit salon, suivez moi Sire.

Il lui fit signe de le suivre et reprit son pas décidé en se tournant la moustache.

Pitou regarda le domestique venir à lui, à sa façon de parler, il était sur qu'il était bien dans une grande famille.

Pitou etait simple mais savait se tenir lorsqu'il le fallait, le bon Guy lui ayant apprit les bonnes manières, ce qui faisait qu'il arrivait à se fondre dans bien des endroits tous différents.

S'approchant de l'homme qui l'invitait à le suivre, il posa sa main très fraternellement sur son épaule et lui dit tout bas:

- Vous savez l'ami, pas de sire avec moi hein, appelez Pitou, ca sera parfait pour moi.
- Laissons les convenances aux grands de ce monde si vous le voulez bien.

Il emboita le pas du serviteur dont il ne connaissait pas le nom et se dirigea vers le ptit salon qui à son avis n'avait de petit que le nom.

Oh , pardonnez moi, Pitou mais j'ai oublié de me présenter ^^

Je suis Florentin, le régiseur du domaine. N'hésitez pas à faire appel à moi si besoin.
La cuisinère se nomme Agleberthe, Aglie pour les intimes. Attention elle a la levée de coude facile.

Sourit et reprend, et puis il y a Sidonie aussi au service du domaine.

Taniya frappa contre la grille en esperant etre entendue se demandant si elle avait frappe assez fort

Bonjour bonjour
Je suis Taniya je suis attendue par La baronne LadyDarkaprincesse

tan attendit patiement qu'on vienne lui ouvrir....